Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?
J’ai eu la chance, samedi dernier, de pouvoir m’adresser aux femmes radicales suisses réunies en Congrès à Lausanne. Quelques extraits de mon intervention. « Vous le savez, je crois beaucoup à l’utilité et à la pertinence de votre engagement. Les femmes radicales ont prouvé leur courage à de nombreuses reprises. Ce sont souvent elles qui ont apporté l’aide décisive quand des difficultés nous accablaient. Ainsi, en 2002, lors de la démission soudaine de notre président central, il a fallu le courage et le dévouement de Trix Heberlein et, finalement, l’accession à la présidence de Christiane Langenberger pour que le parti survive à cet événement douloureux. Où étaient les hommes à ce moment-là ? Où étaient-ils ? Eux pourtant si prompts à occuper les fonctions dirigeantes ? Posez cette question, c’est souligner le rôle irremplaçable des femmes dans la vie politique, publique, économique et sociale ; leur rôle irremplaçable dans la vie tout court ! (…).
Vous m’avez prié aujourd’hui de répondre à la question : où sont les femmes, en évoquant les quatre axes de notre programme en faveur d’une Suisse de l’intelligence, de la croissance, de l’équilibre et de l’ouverture. Où sont les femmes ? Là où leur détermination et leur courage les mèneront. Là où leur engagement et leur audace les porteront. Car malgré les difficultés et les trop nombreux obstacles qui se présentent sur leur route, dans notre démocratie, le pouvoir est, d’une certaine manière, à prendre. Je vous invite donc, Mesdames, à la rébellion ! Ne demandez plus la parole, prenez-là ! Ne revendiquez plus des places, occupez-les ! N’attendez pas qu’on vous sollicite, agissez ! N’acceptez plus de passer votre tour, exigez – en toutes circonstances – l’égalité de traitement ! Bref, existez, envers … et pour tous ! Bien sûr, en disant cela, je ne méconnais pas les pesanteurs de notre société, la frilosité de certaines mentalités et le poids des mauvaises habitudes. Tout cela ne va pas disparaître comme par enchantement. Mais il est important de souligner la justesse de votre combat, car la représentation des femmes donne tout son sens à la démocratie, laquelle, dans notre pays est encore inachevée. Votre engagement pour une meilleure présence des femmes à tous les niveaux ne s’apparente pas à la défense d’intérêts particuliers. Non, il recoupe l’intérêt général. Avec vous, grâce à vous, la Suisse sera plus forte. (…)
Comme vous le savez, notre parti est engagé dans une œuvre de redressement. Cette rénovation du parti radical passe par la bataille des idées. Nous avons beaucoup travaillé. A l’issue de notre prochain congrès, nous aurons donné corps à notre programme, en le faisant reposer sur quatre piliers, les quatre piliers de la sagesse. La Suisse de l’intelligence : …
une majorité de femmes fréquente les universités, c’est la promesse d’une plus grande égalité à l’avenir. La Suisse de la croissance : … plus de femmes dans la vie active, c’est plus de bien-être pour tous. La Suisse de l’équilibre : … l’équilibre hommes-femmes garantit la cohésion nationale. La Suisse de l’ouverture : … nous devons ouvrir notre parti à la société plurielle. (…)
En conclusion, je veux encore vous dire que dans le pays de Vaud aura lieu, les 11 mars et 1er avril, une grande bataille politique. Les partis du centre droite ont uni leur force, avec une excellente liste. Jacqueline de Quattro y défend vos couleurs, nos couleurs, avec Pascal Broulis. Jacqueline, tu as notre confiance, tu as notre appui. Tes compétences, linguistiques, administratives, politiques, juridiques, sportives, et surtout, tes compétences humaines sont tes principaux atouts. Tu possèdes également une grande énergie et une volonté qui suscitent l’admiration. Toutes les personnes attachées à la cause des femmes et au pluralisme veilleront à t’assurer un large soutien populaire. Vive les femmes ! Vive la liberté ! Vive la Suisse ! »
Léonard Bender
J’ai eu la chance, samedi dernier, de pouvoir m’adresser aux femmes radicales suisses réunies en Congrès à Lausanne. Quelques extraits de mon intervention. « Vous le savez, je crois beaucoup à l’utilité et à la pertinence de votre engagement. Les femmes radicales ont prouvé leur courage à de nombreuses reprises. Ce sont souvent elles qui ont apporté l’aide décisive quand des difficultés nous accablaient. Ainsi, en 2002, lors de la démission soudaine de notre président central, il a fallu le courage et le dévouement de Trix Heberlein et, finalement, l’accession à la présidence de Christiane Langenberger pour que le parti survive à cet événement douloureux. Où étaient les hommes à ce moment-là ? Où étaient-ils ? Eux pourtant si prompts à occuper les fonctions dirigeantes ? Posez cette question, c’est souligner le rôle irremplaçable des femmes dans la vie politique, publique, économique et sociale ; leur rôle irremplaçable dans la vie tout court ! (…).
Vous m’avez prié aujourd’hui de répondre à la question : où sont les femmes, en évoquant les quatre axes de notre programme en faveur d’une Suisse de l’intelligence, de la croissance, de l’équilibre et de l’ouverture. Où sont les femmes ? Là où leur détermination et leur courage les mèneront. Là où leur engagement et leur audace les porteront. Car malgré les difficultés et les trop nombreux obstacles qui se présentent sur leur route, dans notre démocratie, le pouvoir est, d’une certaine manière, à prendre. Je vous invite donc, Mesdames, à la rébellion ! Ne demandez plus la parole, prenez-là ! Ne revendiquez plus des places, occupez-les ! N’attendez pas qu’on vous sollicite, agissez ! N’acceptez plus de passer votre tour, exigez – en toutes circonstances – l’égalité de traitement ! Bref, existez, envers … et pour tous ! Bien sûr, en disant cela, je ne méconnais pas les pesanteurs de notre société, la frilosité de certaines mentalités et le poids des mauvaises habitudes. Tout cela ne va pas disparaître comme par enchantement. Mais il est important de souligner la justesse de votre combat, car la représentation des femmes donne tout son sens à la démocratie, laquelle, dans notre pays est encore inachevée. Votre engagement pour une meilleure présence des femmes à tous les niveaux ne s’apparente pas à la défense d’intérêts particuliers. Non, il recoupe l’intérêt général. Avec vous, grâce à vous, la Suisse sera plus forte. (…)
Comme vous le savez, notre parti est engagé dans une œuvre de redressement. Cette rénovation du parti radical passe par la bataille des idées. Nous avons beaucoup travaillé. A l’issue de notre prochain congrès, nous aurons donné corps à notre programme, en le faisant reposer sur quatre piliers, les quatre piliers de la sagesse. La Suisse de l’intelligence : …
une majorité de femmes fréquente les universités, c’est la promesse d’une plus grande égalité à l’avenir. La Suisse de la croissance : … plus de femmes dans la vie active, c’est plus de bien-être pour tous. La Suisse de l’équilibre : … l’équilibre hommes-femmes garantit la cohésion nationale. La Suisse de l’ouverture : … nous devons ouvrir notre parti à la société plurielle. (…)
En conclusion, je veux encore vous dire que dans le pays de Vaud aura lieu, les 11 mars et 1er avril, une grande bataille politique. Les partis du centre droite ont uni leur force, avec une excellente liste. Jacqueline de Quattro y défend vos couleurs, nos couleurs, avec Pascal Broulis. Jacqueline, tu as notre confiance, tu as notre appui. Tes compétences, linguistiques, administratives, politiques, juridiques, sportives, et surtout, tes compétences humaines sont tes principaux atouts. Tu possèdes également une grande énergie et une volonté qui suscitent l’admiration. Toutes les personnes attachées à la cause des femmes et au pluralisme veilleront à t’assurer un large soutien populaire. Vive les femmes ! Vive la liberté ! Vive la Suisse ! »
Léonard Bender