Hommage valaisan à Jean-Pascal Delamuraz

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Cérémonie du souvenir / Jean-Pascal Delamuraz / Salle du Grand Conseil, Sion / 2 octobre 2008

Je voudrais d’abord vous saluer toutes et tous très cordialement, en particulier la famille de Jean-Pascal Delamuraz : Madame Catherine Delamuraz, sa fille Carole et son fils Alain, vice-président de Blancpain, qui prendra la parole au terme de la cérémonie ; M. René Felber, ancien président de la Confédération et Madame ; et M. Raymond Loretan, ancien Ambassadeur, orateurs de la soirée.

Je ne veux pas égrener la qualité de toutes les personnes présentes, mais les usages républicains commandent que je salue expressément le Vice-Président du Conseil d’Etat valaisan, M. Claude Roch, le Président de la Ville, M. François Mudry, ainsi que le consul honoraire de France, M. Etienne Barrault.

Pourquoi une telle cérémonie, en Valais, pour les dix ans de la mort de Jean-Pascal Delamuraz ? Pourquoi pas, nous sommes en Suisse, serai-je tenté de livrer comme unique réponse, même si cela fait un peu court, je le concède. Disons que le très beau village de Vercorin, très apprécié des familles Felber et Delamuraz, et l’aide précieuse que nous a apportée l’ancien président de Chalais et de ce Grand Conseil, M. Dany Perruchoud, sont à l’origine de notre rencontre.

En nous réunissant aujourd’hui, nous voulons signifier deux choses, qui nous paraissent essentielles.

Premièrement, que celui qui a eu le souci de la défense du bien public n’est jamais oublié. Jean-Pascal Delamuraz a été un grand serviteur de l’Etat. Il aimait ses concitoyennes et concitoyens, qui le lui rendaient bien. A maints égards, il incarnait les valeurs profondes de notre démocratie. Il entretenait un rapport étroit avec la population. Il portait aussi l'esprit romand, si utile à l’affirmation de la cohésion nationale.

Deuxièment, que la Suisse est vraiment un pays singulier : un illustre Vaudois est célébré, en Valais, par un Neuchâtelois, d’origine lucernoise ; un éminent socialiste évoquera le souvenir d’une grande figure radicale; un diplomate de haut lignage parlera d’un authentique républicain. Pourquoi s’en étonner ; notre pays n’est-il pas celui de la diversité, de la paix du travail et de l'équilibre des pouvoirs aussi ? La Suisse est d’abord une idée, une certaine idée de la démocratie, avant d’être un territoire ! C’est dans cet esprit « œcuménique » que se déroulera la cérémonie. (…)

Léonard Bender

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