Sarkozy à la Knesset : un discours de haute tenue

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Sarkozy à la Knesset : un discours de haute tenue

 

C’est un discours d’une très haute tenue que vient de prononcer le président français devant la Knesset à l’occasion de sa visite d’Etat en Israël. Les membres du parlement hébreu ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en accueillant les propos présidentiels par un tonnerre d’applaudissements. Qu’a dit en substance Nicolas Sarkozy aux Israéliens ?

 

D’abord que la culture française a été enrichie par le judaïsme et que les Pères fondateurs d’Israël étaient plutôt francophiles. Ces deux nations ont d’ailleurs choisi le chemin de la liberté et de la démocratie. L’universalisme français rejoignant les valeurs profondes qui ont guidé et consacré la naissance de l’Etat israélien, après une histoire où se mêlèrent exils, persécutions et promesses sacrées. Il est vrai que « la fondation de l’Etat juif dans le pays d’Israël » restera l’une des plus grandes et dramatiques épopées de l’histoire humaine. Un Etat « à la fois national et tourné vers l’universel ».

 

Ensuite, le chef de l’Etat a insisté sur le fait que le combat contre le terrorisme restait une lutte commune des nations libres et démocratiques. Qu’il était vain de vouloir comprendre le terrorisme, car « le terrorisme ne s’explique pas. Le terrorisme ne se justifie pas. Le terrorisme se combat ! ». Ces paroles devraient être répercutées sans cesse tant il est vrai que face à la pieuvre terroriste semble régner parfois une certaine naïveté, aussi affligeante que préoccupante. Ces mouvements criminels ne visent rien d’autre que l’anéantissement de notre culture et de notre mode de vie.

 

Enfin, le locataire de d’Elysée a rappelé, parlant en ami, les droits des Palestiniens. La nécessité pour ce peuple valeureux de pouvoir disposer d’un Etat souverain. La paix ne pourra s’installer durablement que lorsque chacun aura le sentiment que justice lui sera rendue et que les rapports de voisinage seront fondés sur le droit et « non plus sur la force ». Les juifs, les chrétiens et les musulmans, issus de la même terre proche-orientale, pourraient se retrouver autour d’une ambition commune. C’est tout le mérite et la vocation du projet d’Union méditerranéenne porté par Nicolas Sarkozy et qui pourrait bien devenir le catalyseur d’un processus de paix fécond dans cette partie du monde.

 

Léonard Bender

 

 

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