Terrorisme : le prix de la liberté !

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Terrorisme : Le prix de la liberté !

 

 

 

Les démocraties occidentales et leurs alliés sont défiés par le terrorisme islamiste. Que ce soit à New-York, à Madrid, à Londres ou à Charm el-Cheikh, l’intention est la même : semer la terreur, en faisant montre d’une cruauté extrême, frapper l’opinion par le choix des cibles et le recours à des kamikazes. Ces derniers, transformés en bombes vivantes sont programmées pour tuer, sans distinction, femmes, enfants et civils. Bien sûr, leurs chefs, eux, survivent à leurs créatures maléfiques. Leur lâcheté est à la mesure de leur folie. Rappelons-nous Saddam Hussein,  qui promettait de mourir, les armes à la main, pour la cause sacrée. C’est terré dans un trou, avec pour seul compagnon des liasses de dollars, qu’a pris fin sa pitoyable cavale. Ce paranoïaque a quand même régné des décennies, par la force certes, mais aussi grâce à la complicité et aux compromissions d’une partie de la classe dirigeante irakienne notamment. C’est d’ailleurs le propre des dictatures. La terreur ne suffit pas à leur maintien. Encore faut-il l’adhésion de secteurs de la société et de l’Etat. En ce qui concerne le terrorisme, l’équation paraît identique. La nébuleuse Al Qaïda peut compter sur de larges complicités, plus ou moins volontaires. D’abord, sur des bailleurs de fonds qui profitent sans scrupules des failles du système financier international. A cet égard, toutes les mesures utiles n’ont, à l’évidence, pas encore été prises. Ensuite, sur des institutions « religieuses » qui constituent le vivier naturel des apprentis terroristes. Même au pays berceau de la liberté d’expression, on comprend désormais que les appels aux meurtres d’imams haineux ne doivent plus bénéficier de la loi commune. Enfin, force est de constater une certaine candeur occidentale. Nos dirigeants n’ont pas toujours conscience de la menace. Les mesures anti-terroristes sont mal coordonnées et les moyens à disposition des services de renseignement trop mesurés. La collaboration internationale doit  gagner en efficacité, car personne n’est à l’abri des assassins.

A dire vrai, les démocraties sont fortes, mais vulnérables ; c’est pourquoi le combat contre la barbarie intégriste doit s’intensifier, malgré le coût élevé des sacrifices qu’une riposte, globale et déterminée, engendrera.    

 

 

Léonard Bender

 

 

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