Discours de St-Maurice

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Discours de St-Maurice / 30 août 2008 / Extraits

 

 

En nous réunissant ce matin, ici, à St-Maurice, en plein air, sur la place de l'Hôtel de Ville, où furent proclamées, le 4 février 1798, l’indépendance, l’égalité et la liberté du Bas-Valais, ouvrant la voie à la démocratie moderne, et à quelques mètres de la prestigieuse Abbaye, haut lieu de spiritualité et de savoir, nous voulons rappeler trois choses qui nous semblent essentielles. D’abord que la politique doit toujours rester au contact de la vie réelle des citoyennes et citoyens. C'est pour eux que l'on agit et c'est eux qui nous donnent notre légitimité. Ensuite que le débat public doit occuper une place privilégiée en démocratie. Enfin, que notre parti est profondément enraciné dans la réalité valaisanne ; qu’il veut rester une force politique présente partout et pour tous : dans les villes, les villages, les grands bourgs. Partout où le bien public doit être défendu. (…)

 

Le redressement que nous avons entamé lors des élections fédérales doit se poursuivre. Au Conseil national nous avons enregistré une progression, faible (plus un point), mais réelle, de la famille libérale-radicale qui pèse dans ce scrutin à la proportionnelle, 18 %. Aux Etats, le candidat unique du parti libéral-radical a clairement devancé le socialiste haut-valaisan fortuné Peter Jossen, et mis dans les cordes le duo UDC qui se voyait déjà en haut de l'affiche. Cette remise à l'ordre d’octobre – cette remise dans l’ordre - doit être opportunément rappelée à l'heure où le PS du Bas rêve tout haut d'une alliance avec l'UDC, allant même jusqu’à promettre à cette formation un siège au Palais de La Planta, fût-ce au prix de notre éviction ! Cette agitation pré-électorale, ces propos de matamore ne nous impressionnent pas. Ces milieux en sont coutumiers ! J’espère néanmoins que, malgré ce brouhaha et ce tumulte, l’excellente socialiste haut-valaisanne, Madame Esther Waeber-Kalbermatten, ne s’en laissera pas compter, qu’elle garde son calme, qu’elle reste zen !

 

Quant à nous, notre ligne ne variera pas : nous ne sommes pas partisans du mélange des genres et des coups politiques sans lendemain, nous ne sommes pas non plus adeptes des alliances contre-nature, nous ne goûtons guère encore les stratégies à la petite semaine. Pour nous, faire de la politique, c’est agir en conformité avec ses convictions et ses valeurs, pour le bien public. Et le bien public commande que les grandes forces politiques du Valais soient associées à la conduite des affaires. Pour autant, il vaut mieux privilégier celles qui sont enracinées et qui disposent des relais suffisants, tant dans les communes qu’au sein du parlement. Cependant, il ne saurait y avoir d’ostracisme, envers qui que ce soit ; c’est pourquoi, au final, il faut s’en remettre au peuple, en qui nous avons pleine confiance. (…)

 

Le Gouvernement valaisan doit veiller à valoriser les atouts, nombreux, du Valais.

 

·       En maintenant une fiscalité modérée,

 

·       en veillant à doter le canton des voies de communication optimales,

 

·       en assurant à ses enfants la meilleure formation,

 

·       en permettant à l’économie de se développer sans entraves inutiles, dans le respect de l’environnement,

 

·       en garantissant l’unité cantonale,

 

·       en préservant la cohésion sociale.

 

Telle est la mission d’un Etat démocratique, telle est notre mission, notre responsabilité, à nous, libéraux-radicaux. (…)

 

Léonard Bender

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