Discours du Festival de Salins

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Extraits « reconstitués » du discours du Festival 2008

 

(…) Il y a 160 ans, les Radicaux, avec d’autres, portaient sur les fonts baptismaux la Suisse moderne, en la dotant d’institutions solides, et en faisant une large place à la liberté, condition nécessaire pour assurer le progrès économique et social.

 

Grâce au travail inlassable des générations qui nous ont précédés, grâce également à l’apport inestimable de centaines de milliers d’étrangers, notre pays s’est hissé au fil des ans aux premiers rangs des pays les plus prospères et les plus justes du monde. Il nous appartient de préserver et de consolider cet acquis. Chacune et chacun doit apporter sa contribution.

 

(…) Le 19 avril dernier, à Berne, les Radicaux de toute la Suisse ont défini trois priorités pour les années à venir.

 

1. Le combat pour le maintien et la création des places de travail sera notre grande priorité nationale. C’est aussi une valeur essentielle, que nous voulons promouvoir davantage. Le travail fait partie de la dignité de la personne. Je veux faire une mention spéciale à notre collègue de parti, le conseiller national lucernois Otto Ineichen, qui mène une action remarquable en faveur de jeunes en difficulté. Il a raison : permettre à un jeune d’acquérir une qualification, d’accéder à un emploi, avec un vrai salaire, c’est lui donner une chance de réussir sa vie.

 

2. La défense de la cohésion sociale figure également en tête de nos préoccupations. Elle passe aujourd’hui par la consolidation financière des assurances sociales existantes. On le ne répétera jamais assez, les plus démunis, les plus fragiles, les plus faibles sont toujours les premières victimes des déséquilibres des comptes sociaux.

 

3. Enfin, la promotion d’un Etat moderne plus proche des citoyens réclame notre attention. Nous ne voulons pas d’un Etat paternaliste, omnipotent, omniprésent et finalement qui déresponsabilise. Nous attendons qu’il soit concentré sur ses tâches premières et qu’il ne se disperse pas sur tous les fronts. Un Etat, qui touche à tout, est un Etat propre à rien !

 

Développer l’emploi, affermir la cohésion sociale et moderniser l’Etat, voilà notre ambition pour les prochaines années. Alors un seul mot d’ordre : libéraux-radicaux, rassemblez-vous, unissez-vous, donnez le meilleur de vous mêmes : pour le bien public, pour le progrès du Valais et pour la grandeur de notre pays.

 

Vive la liberté, Vive la Suisse !

Léonard Bender

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